Cygne Isotrope

(2003 – 7’40 »)
pour percussion principale et hautbois, basson, piano, violon, alto, violoncelle
ensemble contemporain du CNR de Cergy-Pontoise, 21 mars 2003. 

Comme des cailloux jetés dans l’eau dormante, dans cette pièce, le percussioniste tient le rôle d’un excitateur. 
Il joue de sa force d’embrayage pour entraîner avec lui, par friction, la matière environnante. 
L’environnement, ce sont les autres instruments, qui vont réagir soit de manière ponctuelle (une impulsion donne une traînée de sons), soit soutenue, lorsque le dosage des matières et forces en présence est favorable au déclenchement de tout un système évolutif.

A : entraînement – mise en phase 
B : réactivité optimale 
C : dislocation des principes – avec un dernier reliquat de lois 
D : dévoilement progressif d’un accord primordial

“Cygne Isotrope” est l’anagramme de “Cergy Pontoise”.